Voici le dernier mail :
Madame,
Je me permet de vous répondre à nouveau pour vous apporter une réponse supplémentaire à celle fournie par le service commercial. Je suis à la fois Directeur et responsable qualité chez Valagro.
Nous choisissons nos fourrages en altitude parce qu'ils représentent un gage de qualité à la "source". La charte exigée par les producteur de lait est draconienne en matière de qualité des fourrages. Elle exige entre autre que les pâturages ne soient pas traité avec des pesticides, fongicides etc... Par rapport à un fourrage de plaine ou on rencontrera beaucoup plus de plantes précoces, nocives voir mortelles comme le liseron.
Mais,nous ne pouvons pas empêcher étant donné le nombre d' ha de culture que traitons lors de la fenaison, de ramasser surtout en bordure de champ à proximité des routes et forêts, toutes sortes de corps étrangers (capsules, bouteilles, feuilles, branches, ronces, serpents, souris terre, etc...)
C'est ce que nous nous efforçons d'éliminer ensuite lors du traitement. Nous traitons + de 450 000 kg/an plus paille, luzerne, regain .. Ce travail est réalisé par un opérateur. Son travail consiste à réguler le fourrage, d'éliminer sur un tapis de machine automatique à la vitesse de 5 sacs à la minute tout type de corps étrangers. Mais ce système pourtant le plus fiable n'évite pas le passage à travers les maille de certains détritus. Il y a 4 paramètres que nous exigeons : la couleur, l'odeur, la longueur des fibres et un taux de poussières acceptables de l'ordre de 3% en fibres végétales. Globalement notre taux de service est de l'ordre de + de 95%. Nous sommes très satisfait de ce chiffre mais nous sommes toujours à la recherche d'une amélioration afin d'éviter toute anomalie.
Nous sommes conscient de votre déception, nous vous prions de ne pas tenir rigueur de ce problème, nous vous remercions de nous en avoir fait part, nous vous transmettons un colis pour dédommagement et nous espérons avoir répondu à votre attente.
Bien Cordialement
Et le premier du service commercial :
"Madame,
Nous ne sommes pas restés insensibles à votre lettre qui nous a profondément touchée et nous partageons le sentiment qui vous affecte.
Nous attachons beaucoup d’importance à notre travail et ce malgré la difficulté que nous rencontrons à maintenir notre entreprise à une taille humaine.
Nous traitons chaque année plusieurs centaines de tonnes de fourrage et nous contrôlons à plusieurs niveaux la qualité de nos produits.
Nos fourrages sont issus des meilleurs herbages de haute montagne. C’est une garantie supplémentaire contre la pollution atmosphérique et contre les nuisances de l’urbanisation. Nous travaillons avec des agriculteurs de lignée pour leur savoir-faire et pour leur mécanisation exclusive et spécifique à l’élaboration de la fenaison en haute montagne.
Mais, si nous souhaitons nous rapprocher à chaque fois du meilleur, nous ne pouvons pas nous prémunir des caprices de la Nature. Cette saison, nous devons faire face à une deuxième coupe beaucoup plus courte que d’habitude. Les éleveurs ont ramassé leur fourrage plus tôt pour éviter de tout perdre avant les pluies orageuses annoncées. L’herbage étant destiné en priorité aux ruminants, le taux de poussière a moins d’incidence que sur les rongeurs.
Ainsi, si chaque kilo passe entre les mains d’un opérateur afin d’enlever les détritus impropres, il arrive que certaines meules soient plus difficiles à traiter. Nous ne pouvons pas empêcher la poussière d’être présente, ne serait-ce que par dégradation naturelle du fourrage, mais il arrive aussi que les mulots prolifèrent certaines saisons et génèrent des mottes de terre qui finiront dans la botte de foin lors de la récolte. De plus, une saison pluvieuse aura une incidence sur la qualité de l’herbe et favorisera le développement des moisissures. Enfin, le stockage sera le dernier bastion garant de vous servir le meilleur fourrage pour vos animaux. Nos produits sont naturels et vivants. Leur provenance est à l’origine des meilleurs fromages de nos tables françaises. Il est vrai qu’un animal de grande taille sera beaucoup moins sensible à tous ces désagréments qu’un petit animal. [...]"
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